Perversion : l’utilisation d’actes immoraux, accompagnés de satisfaction. Les tempéraments pervers restent principalement soucieux de satisfaire leurs appétits, même (surtout!) au dépend des autres. Le pervers n’a pas vraiment de désir, mais un besoin demandant une satisfaction immédiate. L’autre n’existe pas. Le pervers n’a pas pu assimiler la nécessité du respect de l’autre, il dénie la possibilité d’évoluer dans un cadre… « La loi c’est lui ».
« À sa source, la perversion est un fonctionnement défensif, qui pourrait être utilisé par tout un chacun. Néanmoins, chez certains, ce mécanisme s’installe comme un mode de fonctionnement préférentiel, plus confortable et plus gratifiant pour eux, en ce qu’il leur permet d’éviter la souffrance psychique (angoisses, dépressions, etc.), les limitations (dont l’existence et l’expression d’autrui), les pertes (deuils, vieillissement, maladie, mort…) et la remise en question de soi-même. » Plus ce comportement a la possibilité de s’exprimer, plus il se renforce, car l’utilisation de l’autre comme instrument prive la personne perverse/pervertie de tout retour (affectif) du réel structurant.